vendredi 25 avril 2008

784 - L'homme vieillit comme un chêne

Comme je l'ai déjà écrit à maintes reprises, de manière générale, aux abords de la cinquantaine la femme devient sexuellement, esthétiquement et socialement repoussante, aux abords de la soixantaine, crapuleuse voire franchement répugnante, passée cet âge elle est invisible, insignifiante. Quand elle n'est pas purement et simplement méprisable, pour peu que sa laideur croissante n'entraîne la bêtise et la méchanceté.

Il m'en avait fallu du courage pour écrire les âpres vérités qui fâchent !

C'est pourquoi aujourd'hui je vais m'attarder avec sérénité sur l'homme vieillissant. Un sujet qui m'est cher : je sais que ces vérités-là ne chagrineront point les lecteurs.

C'est à partir de cinquante ans que le mâle entre dans l'âge d'or de son existence, ce qui coïncide exactement avec l'âge de l'entrée de la femme dans sa déchéance. A partir de la cinquantaine plus l'homme vieillit, plus il rayonne. Et plus il rayonne, plus il s'élève, s'approfondit, s'allège, s'éclaircit. C'est bien connu, l'homme embellit avec les ans. Que l'on me pardonne cette banalité, mais elle est si vraie, si belle et si juste que l'on a tendance à l'oublier.

En bien des points le cinquantenaire est préféré à ses cadets. Le soixantenaire plaît aux jeunes femmes. La barbe argentée de soixante-dix ans séduit l'âme verte. Le vieillard qui n'a plus d'âge, quant à lui, agrée aux dieux. Plus l'homme avance en âge plus il charme, impressionne, fascine. Chez lui le nombre d'années fait la loi, les qualités, la séduction.

L'homme avec les années devient seigneur, prince, roi. Et d'un regard foudroie une femme.

L'âge rend l'homme meilleur, volontaire, viril, plus vivant. L'intelligence qui s'enracine en lui ennoblit sa face. Ses rides sont belles, ses claudications solennelles, ses allures graves et supérieures. Et quand il rit, le patriarche a la femme à ses pieds. N'importe quelle femme car enfin, répétons-le, l'homme vieux est beau, fort, instruit, irrésistible. C'est pourquoi l'homme ne doit pas craindre la vieillesse.

Dieu a fait naître la femme belle, mais a dégradé son éclat en la faisant vieillir. C'est le modèle floral.

Tandis que, sur le modèle de l'arbre, il a mis plein de grâces dans les rides de l'homme.

4 commentaires:

  1. Votre méconnaissance des hommes et femmes vieillissants est phénoménal. L'homme affiche fièrement ses tempes
    grisonnantes, faute d' afficher ses fruits surs et ratatinés. Il n'a plus rien du mâle valeureux de ces quarante premières années. Seuls ses tempes grisonnantes lui donnent droit à une marque de respect
    Qu'est-ce qu'un chêne sans fruit ? Une inutilité de la nature, un produit stérile.
    Contrairement à la femme, qui , s'il est vrai qu' en prenant de l'âge, affiche une belle assurance, elle reste opérationnelle durant cette même période et même après. Ne dit-on pas que c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure tambouille ? L'homme passé la quarantaine, commence à devenir infirme. La femme, elle, se millésimme tout au long de sa vie.
    C'est durant cette période que les amants abondent! Toutes les femmes vous le diraient ! Même leur mari pourraient vous renseigner...
    Tantis que le vieux chêne décati, ne lui restant que misère dans le slibart doit montrer pate argenté pour retrouver un semblant d'amour.

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  2. Franchement, un homme c'est inutile. De nos jours, les femmes peuvent très bien le remplacer par un godemichet.
    et puis, jamais un artiste n'a peint un "chêne". jamais ! ce sont toujours des "fleurs" qui l'inspirent, qu'il peint, sculpte, à qui il dédie des poèmes parce qu'elles sont plus esthétiques.
    Ah si ! il lui arrive de prendre un homme même agé comme modèle
    pour sculpter une statue grecque, mais il lui colle toujours une bite minuscule, on se demande bien pourquoi! et si le modèle est un homme célèbre ou un grand penseur (il n'y a que la pensée qui peut être intéressante chez lui), ce n'est que sa tête qui est sculptée, le reste on peut jeter.

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  3. Xéna
    De là à dire que les hommes sont inutiles, je n'irai pas jusque là. La femme, en progressant socialement, à de plus en plus
    besoin de lui: Ménage, repassage, récupérer les gosses aux heures de sport ou à l'école et mille autres taches tout aussi valorisantes que celles citées.
    Non non ! je maintiens que les hommes sont très utiles. Principalement, les verts amants...

    Cunégonde

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  4. Sourire... vous aimez à provoquer Monsieur, vous y allez un peu fort mais qu'importe... il faut bien que vous vous rassuriez sur votre prochaine décennie à venir.
    J'aime vos propos cependant, vous êtes si sarcastique, il y a une telle lucidité, une telle souffrance dans vos lignes, que j'aime vous lire. J'aime ce côté désespéré qui vous anime.
    J'ai 52 ans et j'avoue que moi je reste assez insensible aux charmes de la vieillesse masculine... qu'y puis je ? est ce parce que j'ai une allure très jeune ? parce que j'aime les hommes beaucoup plus jeunes que moi ? je sais pas. Je trouve que les hommes de plus de cinquante ans sont pathétiques, s'ils sont cultivés et intelligents, ils sont souvent pédants et essaient de se rassurer pas tous les moyens de leur séduction auprès de jeunes filles, jeunes femmes. Moi j'ai jamais aimé, mais alors jamais le charme de la maturité. Mais je me disais, quand je viellirai je vais bien les aimer... mais non jy arrive toujours pas. Alors lorsque je deviendrai laide de laide, et que je ne plairai plus aux hommes bien plus jeunes que moi et bien je m'enfermerais dans le monde de l' esprit, je lirai, je tricoterai, cuisinerai... je jardinerai mais tout, tout sauf faire l'amour avec un homme de plus de 55 ans !
    Ou aller dans un couvent... pourquoi pas ? Mais Dieu est si vieux lui aussi...
    Inès.

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